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Du gaz sarin confirmé en Syrie dans une attaque autre que Khan Cheikhoun

Un Syrien reçoit des soins médicaux après une attaque chimique imputée aux forces du régime, le 13 juillet 2017 dans la Ghouta orientale. [AFP - Ammar Suleyman]
Un Syrien reçoit des soins médicaux après une attaque chimique imputée aux forces du régime, le 13 juillet 2017 dans la Ghouta orientale. - [AFP - Ammar Suleyman]
L'agent neurotoxique sarin a été utilisé dans une localité en Syrie fin mars, cinq jours avant l'attaque meurtrière de Khan Cheikhoun, a annoncé mercredi l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC).

"L'analyse des échantillons collectés (par l'OIAC) se rapporte à un autre événement survenu dans la partie nord-ouest de la Syrie le 30 mars de cette année", a déclaré le directeur général de l'OIAC Ahmet Üzümcü dans une interview. "Les résultats prouvent l'existence de sarin", a-t-il ajouté.

L'attaque chimique à Khan Cheikhoun en avril a été menée par l'aviation syrienne, selon le rapport de la Commission d'enquête indépendante sur la Syrie publié début septembre.

>> Lire : Le régime syrien responsable de l'attaque chimique d'avril, selon l'ONU

Trois autres attaques chimiques

Le bombardement avait tué plus de 80 personnes et blessé 290 autres. Il avait provoqué une polémique entre la Syrie et Carla Del Ponte, qui a depuis annoncé sa démission de la Commission.

Le rapport de la Commission d'enquête indiquait également que les forces syriennes ont mené trois autres attaques chimiques de mars à début juillet à Idleb, Hama et dans la Ghouta orientale.

agences/kkub

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Khan Cheikhoun considérée comme une première jusque-là

L'attaque de Khan Cheikhoun était jusqu'à présent considérée comme la première utilisation de sarin depuis celle du 21 août 2013 dans des secteurs aux mains des rebelles, en périphérie de Damas. Selon les Etats-Unis, cette attaque a fait au moins 1429 morts.

Un raid de l'aviation russe tue au moins 20 civils

Un raid mené par l'aviation russe en Syrie a coûté la vie mercredi à au moins 20 civils qui tentaient de traverser un fleuve pour fuir les combats dans la province de Deir Ezzor (est), a indiqué une ONG syrienne.

Alliée du régime syrien, la Russie aide militairement ses forces dans leur guerre contre les djihadistes et les rebelles.