Sont entendues par là les fraudes au budget de l’Union ou à la TVA transfrontalière qui est évaluée, à elle seule, à 50 milliards d’euros de manque à gagner chaque année.
Présenté en 2013 par la Commission européenne, le projet s’est heurté à l’opposition de plusieurs Etats membres et se concrétise dès lors entre vingt pays dans le cadre d’une "coopération renforcée".
Outre le Royaume-Uni, sur le départ, le Danemark, la Hongrie, l’Irlande, Malte, les Pays-Bas, la Pologne et la Suède n’ont pas souhaité, pour l’instant, y participer.
Premières enquêtes en 2020
Le futur procureur européen et ses adjoints, dont les services seront logés à Luxembourg, aura compétence pour mener des enquêtes sur les auteurs d’infractions atteignant une certaine ampleur (10 millions d’euros pour la fraude à la TVA), engager des poursuites et les traduire devant la justice d’un Etat membre.
La future structure pénale devrait ouvrir ses premières enquêtes à partir de 2020.
reuters/ta