![Des manifestants protestent devant la Maison Blanche contre la suppression du programme de protection des "Dreamers" (DACA). [Reuters - Kevin Lamarque]](https://img.rts.ch/articles/2017/image/80pws4-27776520.image?w=1280&h=720 "Des manifestants protestent devant la Maison Blanche contre la suppression du programme de protection des \"Dreamers\" (DACA). [Reuters - Kevin Lamarque]")
Donald Trump lie le sort des "Dreamers" au financement du mur
Le président américain s'est engagé à travailler avec les démocrates pour protéger les "Dreamers", ces jeunes sans-papiers. Donald Trump exige toutefois que le mur avec le Mexique soit intégré à l'accord.
Dans un document que Reuters a pu consulter, le 45e président des Etats-Unis énonce encore d'autres "principes" auxquels les démocrates risquent toutefois d'opposer une fin de non-recevoir. Parmi eux figure notamment l'intensification de la lutte contre l'immigration des mineurs non accompagnés.
Il prévoit également le financement de 370 postes de juges, de 1000 postes de procureurs, de 300 postes procureurs fédéraux et 10'000 postes d'agents de l'immigration supplémentaires. Ce document a été transmis samedi soir aux dirigeants du Congrès des Etats-Unis.
"Insulte aux Dreamers"
Le gouvernement "ne peut pas être sérieux sur l'idée d'un compromis s'il commence par une liste qui est une insulte aux Dreamers", ont répondu Nancy Pelosi et Chuck Schumer, respectivement chefs de file des démocrates à la Chambre des représentants et au Sénat.
"Cette liste comprend le mur, qui a été très explicitement exclu des négociations", disent-ils dans un communiqué.
ats/tmun
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Environ 800'000 bénéficiaires du DACA
Donald Trump a mis fin le mois dernier au programme de protection des "Dreamers" (DACA), ces immigrés arrivés illégalement aux Etats-Unis quand ils étaient mineurs.
Le programme avait été mis en place par son prédécesseur à la Maison Blanche, Barack Obama, en 2012. Il protégeait quelque 800'000 bénéficiaires. Le président américain avait justifié sa décision par le fait que Barack Obama avait outrepassé ses droits en l'instaurant.