Le footballeur George Weah parmi les favoris de la présidentielle au Libéria

Des soutiens de George Weah, candidat à la présidentielle libérienne, à Monrovia. [EPA/Keystone - Ahmed Jallanzo]
Des soutiens de George Weah, candidat à la présidentielle libérienne, à Monrovia. - [EPA/Keystone - Ahmed Jallanzo]
Plus de deux millions de Libériens votent mardi pour désigner le successeur d'Ellen Johnson Sirleaf, première femme élue chef d'Etat en Afrique. Parmi les favoris: la légende du football George Weah.

Outre leur nouveau président, le premier à succéder à un autre dirigeant élu depuis plus de 70 ans, les Libériens se rendent aux urnes pour renouveler les 73 sièges de la Chambre des représentants.

Les bureaux de vote sont ouverts de 10h00 à 20h00 heure suisse, les premiers résultats étant attendus dans les 48 heures, selon la Commission électorale.

"Un jour historique pour notre nation"

Parmi les favoris figurent le sénateur George Weah, légende du football africain - battu au second tour en 2005, puis comme candidat à la vice-présidence en 2011 -, le vice-président Joseph Boakai, l'avocat Charles Brumskine et les puissants hommes d'affaires Benoni Urey et Alexander Cummings.

>> George Weah, du Ballon d’or à la présidence du Libéria dans Sport matin :

George Weah. [EPA/Keystone - Nic Bothma]EPA/Keystone - Nic Bothma
Sport matin - George Weah, du Ballon d’or à la présidence du Libéria / Sport matin / 4 min. / le 12 octobre 2017

Dans une allocution, Ellen Johnson Sirleaf, couronnée par le Nobel de la paix en 2011, a salué "un jour historique pour notre nation et la consolidation de la jeune démocratie libérienne".

Avec 20 candidats en lice, l'hypothèse d'un second tour paraît la plus probable, selon les analystes.

afp/tmun

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Une élection-test pour l'armée et la police

Ce double scrutin constitue un test grandeur nature pour l'armée et la police libériennes, qui devront en assumer la sécurité pour la première fois depuis que les Casques bleus de l'ONU, en voie de retrait du pays, leur ont rétrocédé cette responsabilité en 2016.

L'Union européenne, l'Union africaine, la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) et les Etats-Unis ont déployé des observateurs pour garantir un scrutin libre et transparent.

George Weah, qui avait contesté les résultats de 2005 et 2011, a appelé lundi "la communauté internationale à la vigilance" sur le déroulement du scrutin.