Dans la zone contestée, les blindés des forces irakiennes surmontés du drapeau national faisaient face aux peshmergas cachés derrière des remblais de terre et des blocs de béton sur lesquels le drapeau kurde avait été peint.
Vendredi, le gouvernement kurde a annoncé l'envoi de plusieurs milliers d'hommes en renfort dans la région de Kirkouk pour faire face à la "menace" de l'armée irakienne.
Dimanche matin, un prolongement de l'ultimatum de 24 heures a été accordé aux peshmergas, afin de laisser le temps aux présidents irakien Fouad Massoum et kurde Massoud Barzani de se rencontrer.
Une crise ouverte
Cette nouvelle tentative d'éviter le conflit intervient alors que le Kurdistan et l'Irak sont en crise ouverte depuis la tenue le 25 septembre d'un référendum d'indépendance dans la région autonome ainsi que dans des zones disputées, notamment la province de Kirkouk.
Washington a affirmé vouloir "calmer les choses" entre ces deux membres de la coalition anti-djihadistes.
agences/sey