Cette décision a une portée nationale et devrait faire l'objet d'un appel rapide du gouvernement, lequel entend interdire de façon permanente le franchissement des frontières américaines aux ressortissants de sept pays, musulmans dans leur majorité.
Sont concernés le Yémen, la Syrie, la Libye, l'Iran, la Somalie, plus la Corée du Nord et le Tchad. Le nouveau décret suspend également l'entrée aux Etats-Unis de responsables gouvernementaux vénézuéliens.
Longue bataille judiciaire
La troisième version du décret "souffre précisément des mêmes maux que son prédécesseur", a écrit le juge Watson, notant que le texte peinait à démontrer en quoi l'entrée autorisée à plus de 150 millions de ressortissants étrangers des pays visés "nuirait aux intérêts des Etats-Unis".
Les deux précédentes versions avaient été suspendues par des juges, le dossier montant jusqu'à la Cour suprême qui a finalement offert une victoire tardive et surtout symbolique au président, sur une deuxième version du texte aux effets expirés.
afp/ta