L'équipe de défense a jeté l'éponge lundi alors que Park Geun-hye, dont la détention provisoire a été prolongée de six mois, venait de parler de "vengeance politique".
Elle a refusé de comparaître devant un tribunal de Séoul jeudi, arguant de raisons de santé. Le juge a expliqué pendant l'audience que le tribunal avait prié en vain les avocats de l'ex-chef de l'Etat de revoir leurs positions.
Dossier de plus de 100'000 pages
"Ce procès ne peut pas se poursuivre sans avocats de la défense (...) car les charges qui pèsent sur la prévenue pourraient lui valoir une lourde peine", a-t-il indiqué, ajoutant que le tribunal allait commettre des avocats d'office.
Le procès a été suspendu sine die. Les choses pourraient traîner en longueur, car les nouveaux conseils devront absorber un dossier épais de 100'000 pages.
Première femme élue présidente en Corée du Sud, Park Geun-hye a été destituée et inculpée en avril de 18 chefs d'accusation dans un retentissant scandale de corruption.
ats/ptur