"L'armée, la police et le contre-terrorisme sont entrés dans le centre de la région d'Altun Kupri", a indiqué un responsable des services de sécurité de Kirkouk.
"Il y a eu des affrontements mais les forces irakiennes ont pu lancer l'assaut (...) et hisser le drapeau irakien sur la municipalité", a-t-il ajouté.
Peu de combats
Depuis dimanche, les troupes fédérales irakiennes et des unités paramilitaires alliées ont évincé les forces kurdes de la riche province pétrolière de Kirkouk (nord-est), ainsi que des provinces de Ninive (nord) et de Diyala (est).
Dans la très grande majorité des cas, il n'y a pas eu de combat, les peshmergas s'étant retirés en vertu d'un accord de certains de leurs dirigeants avec Bagdad.
Rétablir l'autorité du pouvoir central
L'opération lancée par le Premier ministre irakien Haider al-Abadi, commandant en chef des armées, visait à rétablir l'autorité du pouvoir central dans les zones disputées du pays.
Elle intervenait après un référendum d'indépendance kurde organisé le 25 septembre lors duquel le "oui" l'avait massivement emporté, provoquant la colère de Bagdad.
afp/ptur