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Huit personnes qui auraient ciblé des politiques mises en examen en France

Une membre du Raid, la force d'intervention de la police française (image prétexte). [AFP - Jacques Demarthon]
Une membre du Raid, la force d'intervention de la police française qui a procédé aux arrestations (image prétexte). - [AFP - Jacques Demarthon]
Interpellés en début de semaine, huit suspects, dont trois mineurs, ont été mis en examen samedi à Paris dans l'enquête sur l'organisation fondée par un militant d'ultradroite arrêté en juillet.

Baptisé "OAS", le groupe projetait des "actions violentes", mais "aux contours imprécis", contre des politiques ou des mosquées. Les huit suspects ont été mis en examen pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle".

Mardi, les services antiterroristes avaient mené un coup de filet quatre mois après l'interpellation d'un ancien militant de l'Action française Provence, organisation royaliste qui avait multiplié les provocations musclées avant l'été dans le sud-est de la France, autour de Marseille et d'Aix-en-Provence. Deux personnes ont été depuis relâchées.

>> Lire aussi : Dix personnes gravitant dans les milieux d'extrême droite arrêtées en France

Jean-Luc Mélenchon visé?

Parmi ses cibles potentielles, l'organisation "OAS" envisageait de s'en prendre à des "lieux de culte", dont des mosquées, des "personnes d'origine nord-africaine ou personnes noires", des "militants anti-fascistes" ou des "hommes politiques".

Figureraient notamment le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner et Jean-Luc Mélenchon, ex-candidat à la présidentielle de la France Insoumise.

afp/ta

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L'Algérie française comme emblème

Le nom de ce groupe, OAS, est un sigle qui reprend celui de l'Organisation de l'armée secrète, responsable d'une campagne sanglante contre l'indépendance de l'Algérie au début des années 1960.