Malgré l'approbation des membres présents du bureau politique du parti de droite, la sanction n'est pas encore officielle, faute d'un quorum suffisant, rapporte la presse française.
Moins de la moitié des membres du bureau étaient en effet présents. Le bureau politique sera reconvoqué ces prochains jours.
Un Premier ministre sans parti
Le chef du gouvernement Edouard Philippe et le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin sont concernés par cette procédure, de même que le secrétaire d'Etat Sébastien Lecornu. A l'Assemblée nationale, Thierry Solère et Franck Riester, qui ont participé à la création d'un groupe parlementaire dissident, sont aussi touchés.
Le Premier ministre se trouve désormais dans une situation inhabituelle, celle d'un chef de majorité probablement bientôt sans parti. Plusieurs choix s'offriront aux bannis: rester hors parti, fonder une nouvelle formation ou rejoindre une structure existante, comme La République en marche (LREM) d'Emmanuel Macron.
ats/tmun