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Choqué par Donald Trump, un élu républicain renonce aux législatives

Des sénateurs républicains s'opposent à Donald Trump
Des sénateurs républicains s'opposent à Donald Trump / 19h30 / 2 min. / le 25 octobre 2017
Le sénateur républicain de l'Arizona Jeff Flake a livré mardi une charge solennelle contre Donald Trump. Il a dénoncé son "mépris flagrant de la vérité" et le dévoiement du parti républicain en ce moment.

La gorge nouée, le sénateur de 54 ans, un conservateur considéré comme pragmatique sur de nombreux sujets comme l'immigration, a annoncé depuis l'hémicycle du Sénat, à la surprise générale, qu'il renonçait à briguer un nouveau mandat lors des élections législatives de novembre 2018.

Déclarant refuser d'être "complice" d'un pouvoir qu'il considère indigne, Jeff Flake a décrit pendant 17 minutes le "danger pour la démocratie" représenté par la présidence Trump.

"Compromissions sur les principes"

"Le silence peut s'assimiler à de la complicité", a-t-il résumé. "J'ai décidé que je serai plus à même de représenter les habitants de l'Arizona et de servir mon pays et ma conscience en me libérant des considérations politiques (...) qui me forceraient à bien trop de compromissions sur les principes."

Jeff Flake avait déjà critiqué la dérive de son parti sous l'emprise de Donald Trump, notamment dans un livre paru cet été ". Il avait lui-même été la cible du président en août et septembre.

ats/pym

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Bob Corker dénonce aussi le président

Bob Corker, sénateur du Tennessee, a aussi libéré sa parole à la suite de sa décision récente de ne pas briguer de nouveau mandat. Contrairement à Jeff Flake, il avait soutenu Donald Trump lors de la campagne présidentielle.

"Poids-plume" et "incompétent", a tweeté Donald Trump à son encontre mardi. "Mêmes contre-vérités d'un président pas digne de confiance", lui a répondu Bob Corker sur le réseau social.

"Le président a de grandes difficultés avec la vérité, sur de nombreux sujets", a poursuivi l'élu sur CNN. "Quand son mandat sera terminé, l'avilissement de notre pays, les contre-vérités permanentes, les insultes (...) c'est ce qui restera et c'est regrettable".