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Le président brésilien échappe à un nouveau procès pour corruption

Le président brésilien Michel Temer à sa sortie de l'Hôpital militaire où il a été hospitalisé brièvement pour une obstruction urinaire.
Le président brésilien Michel Temer à sa sortie de l'Hôpital militaire où il a été hospitalisé brièvement pour une obstruction urinaire.
Les députés brésiliens ont rejeté mercredi une mise en accusation du président Michel Temer pour corruption et son renvoi devant la Cour suprême. Ce dernier se trouvait hospitalisé pour une "gêne urologique".

L'opposition devait réunir deux tiers des voix de la Chambre pour que la Cour suprême se saisisse du dossier du président, soit 342. Alors que le vote était toujours en cours en début de soirée à Brasilia, Michel Temer avait déjà obtenu les 172 voix nécessaires au blocage de la procédure le visant.

Avec deux de ses ministres, il a été mis en accusation par le parquet pour "obstruction à la justice et participation à une organisation criminelle".

Deuxième accusation

Le sort de Michel Temer - premier président brésilien en exercice jamais mis en accusation - se trouve entre les mains des députés pour la deuxième fois en trois mois. En août, il s'était déjà débarrassé d'une première mise en accusation, pour "corruption passive", en obtenant 263 voix à la Chambre en sa faveur, contre seulement 227 pour l'ouverture d'un procès.

L'annonce de l'hospitalisation du président de 77 ans a été faite trois heures après le début des débats des députés dans une atmosphère brouillonne.

ats/kkub

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