Après une rencontre à Genève avec Staffan de Mistura, l'envoyé spécial des Nations unies pour la Syrie, le chef de la diplomatie américaine a redit la détermination de son pays à relancer les négociations de Genève sur la Syrie (voir encadré).
A propos de l'engagement de Téhéran au côté du gouvernement syrien face aux djihadistes du groupe Etat islamique (EI), Rex Tillerson a jugé que l'Iran avait "tiré avantage de la situation" mais ne pouvait pas revendiquer un "triomphe", alors que l'EI semble en passe de perdre les dernières zones qu'il contrôle dans le pays.
Succès de l'armée syrienne grâce à Moscou
"La seule raison pour laquelle les forces (gouvernementales) syriennes ont remporté des succès, c'est qu'elles ont reçu le soutien aérien des Russes", a ajouté le secrétaire d'Etat.
Après sa rencontre avec Staffan de Mistura, Rex Tillerson devait encore discuter avec les membres du personnel de la mission américaine auprès de l'ONU à Genève et leurs proches.
reuters/ats/tmun
Nouveau cycle de pourparlers sur la Syrie à partir du 28 novembre
Une nouveau cycle de pourparlers sur la Syrie se tiendra à partir du 28 novembre à Genève sous l'égide de l'ONU afin de tenter de mettre un terme à la guerre. Cette date a été annoncée jeudi par l'émissaire des Nations unies pour la Syrie Staffan de Mistura.
Ces pourparlers se tiendront après des discussions prévues la semaine prochaine à Astana, au Kazakhstan, sous l'égide de la Russie, de l'Iran et de la Turquie, qui visent également à parvenir à un règlement du conflit.