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La réforme fiscale voulue par Donald Trump franchit l'obstacle du Congrès

Le Capitole à Washington, siège du législatif américain. [AP/Keystone - Alex Brandon]
Le Capitole à Washington, siège du pouvoir législatif américain. - [AP/Keystone - Alex Brandon]
Le Congrès américain a adopté jeudi la résolution sur le budget 2018, après un vote de la Chambre des représentants qui permettra au président Donald Trump de lancer sa grande réforme fiscale.

La résolution, votée la semaine dernière par le Sénat (51 voix pour, 49 contre), a été adoptée par 216 voix pour (212 contre) à la Chambre des représentants jeudi.

Son intérêt réside dans le fait qu'elle autorise une procédure simplifiée pour voter dans les prochains mois la réforme de la fiscalité, avec une clause cruciale: les sénateurs n'auront alors besoin que d'une majorité de 51 voix pour adopter la loi fiscale, au lieu des 60 voix généralement requises au Sénat.

"Une grande nouvelle"

Cela facilite le travail des républicains, qui disposent de 52 voix au Sénat et n'auront pas besoin de voix démocrates, sauf en cas de défections dans leurs rangs.

Le président américain, qui doit maintenant promulguer le texte, a salué sur Twitter une "grande nouvelle".

La Maison Blanche a également annoncé que Donald Trump avait hâte de travailler avec le Congrès pour réviser le code fiscal "truqué et pénible".

afp/tmun

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Baisse de l'impôt sur les sociétés et de l'impôt sur le revenu

Les détails de la réforme fiscale ne sont pas encore connus, mais les grandes lignes incluent une baisse de l'impôt sur les sociétés de 35 à 20%, une baisse de l'impôt sur le revenu pour la plupart des ménages et la suppression de nombreuses déductions fiscales, au nom d'une simplification. A la clé: une gigantesque baisse d'impôts de 1500 milliards de dollars.

Chuck Schumer, le chef de l'opposition démocrate au Sénat, a pour sa part dénoncé une mesure qui réduirait les dispositifs de santé Medicaid et Medicare et "ferait exploser" le déficit budgétaire. Le texte "favorise une minorité de riches au détriment de la classe moyenne", a-t-il déclaré jeudi.