Le Haut commissaire a appelé les parties à autoriser de la nourriture et du matériel médical pour les 350'000 civils assiégés. Il s'est dit "choqué" après avoir constaté la malnutrition sévère à laquelle des enfants sont confrontés.
La Ghouta orientale est assiégée par les forces gouvernementales depuis plus de quatre ans. Des zones résidentielles sont ciblées quasiment chaque jour, alors même que cette région est considérée comme une zone de désescalade, d'après un accord conclu en mai dernier par la Russie, l'Iran et la Turquie. Le texte prévoyait notamment un accès humanitaire rapide, sûr et sans entraves.
Violation du droit international humanitaire
L'ONU a atteint la région pour la dernière fois le 23 septembre et avait apporté une assistance à 25'000 personnes. Depuis janvier, le gouvernement syrien n'a accepté qu'un peu plus d'un quart des demandes d'aide aux zones assiégées.
Zeid Raad al-Hussein rappelle que la privation délibérée de nourriture peut équivaloir à des crimes contre l'humanité ou des crimes de guerre.
ats/jvo