Les concentrations se sont élevées en moyenne dans le monde à 403,3 parties par million (ppm), une hausse de plus de 3 unités par rapport à l'année précédente. El Niño a diminué la capacité des forêts ou des océans à absorber du CO2.
Les concentrations s'établissent désormais à près de 150% de celles de la période préindustrielle, selon les données annuelles de l'OMM. Cette situation pourrait aboutir à des "changements écologiques et économiques importants". En 2016, le réchauffement climatique s'est étendu de 2,5%.
Coupes dans les émissions nécessaires
"Sans de rapides coupes dans les émissions de CO2 et d'autres gaz à effet de serre", la hausse des températures d'ici 2100 sera "bien supérieure" aux 1,5 ou 2°C prévus par l'Accord de Paris, a affirmé le secrétaire général de l'Organisation météorologique mondiale (OMM) Petteri Taalas. Le CO2 reste dans l'atmosphère pendant des centaines d'années et encore plus longtemps dans les océans.
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ats/pym
Le méthane aussi
Outre le CO2, le méthane, deuxième gaz à effet de serre le plus important, a également atteint un record dans l'atmosphère, à 1853 parties par milliard.
Il est désormais à plus de 250% du niveau de la période préindustrielle. La concentration d'oxyde nitreux s'est par ailleurs établie en 2016 à 328,9 parties par milliard. Elle se trouve à plus de 120% de la valeur constatée avant la période industrielle, dit aussi l'OMM dans son rapport.