Cette loi "pourra rentrer en application dès demain", a précisé Emmanuel Macron lors de la signature, aux côtés du porte-parole du gouvernement Christophe Castaner et du ministre de l'Intérieur Gérard Collomb.
"Cette loi nous permettra de sortir de l'état d'urgence à compter du 1er novembre tout en assurant pleinement la sécurité de nos concitoyens", a-t-il ajouté. "Elle sera évaluée d'ici deux ans et ce qui aura à être modifié le sera".
Droits humains en question
La loi, définitivement adoptée le 18 octobre par le Parlement, transcrit dans le droit commun des dispositions de l'état d'urgence dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, notamment en matière d'assignation à résidence, de perquisition et de contrôle des personnes.
Le texte suscite de fortes inquiétudes chez les défenseurs des droits humains et des libertés individuelles, à l'image d'Amnesty France, qui jugent le texte "inefficace" et "liberticide".
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ats/hend