La perte de cette ville de l'est du pays est un nouveau coup dur pour l'EI. Après une montée en puissance fulgurante en 2014, l'organisation a multiplié les revers ces derniers mois, perdant ses vastes territoires conquis en Irak et en Syrie. La veille, l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), avait déjà annoncé la reprise de Deir Ezzor.
Avec la perte de cette métropole de l'est syrien, les djihadistes sont désormais privés de toutes les grandes villes qu'ils contrôlaient autrefois en Irak et en Syrie, après leur montée en puissance spectaculaire en 2014.
Dernière grande ville
Deir Ezzor est le chef-lieu de la province du même nom, riche en pétrole et frontalière de l'Irak, la dernière en Syrie où les djihadistes maintiennent une présence importante.
Les forces du régime, appuyées par l'aviation russe, sont entrées dans la ville en septembre, brisant un siège imposé par les djihadistes aux secteurs gouvernementaux depuis près de trois ans.
L'EI acculé à Boukamal
Dans la province du même nom, l'EI est aussi acculé par les combattants kurdes et arabes des Forces démocratiques syriennes (FDS), soutenus par les Etats-Unis.
Le 17 octobre, l'organisation a perdu Raqa, son ancienne "capitale" de facto dans le nord syrien, après une offensive de plusieurs mois des FDS. Son bastion principal est désormais Boukamal, à la frontière avec l'Irak.
afp/cab
Offensive contre le dernier bastion irakien
Les forces irakiennes sont entrées vendredi dans al-Qaïm, ont indiqué des commandants. Cette localité est le coeur du dernier bastion du groupe Etat islamique (EI) en Irak.
Il y a une semaine, les forces gouvernementales et paramilitaires irakiennes ont lancé la bataille pour la reprise de la région d'al-Qaïm, où se trouvaient selon la coalition 1500 jihadistes.
La région d'Al-Qaïm compte 150'000 habitants, dont 50'000 dans la localité elle-même.