Abdelkader Merah, un ex-caïd de cité converti depuis 2006 à un islam radical, est soupçonné d'avoir été le mentor de son cadet, qui a tué de sang froid en mars 2012 trois militaires, trois écoliers juifs et le père de deux d'entre eux, à Toulouse et Montauban, et se revendiquait d'Al-Qaïda.
Conséquences juridiques à revoir
Selon le communiqué du parquet, la procureure générale de Paris estime que la cour d'assises "n'a pas tiré toutes les conséquences juridiques des faits qui lui étaient soumis".
Elle a donc décidé de faire appel de la décision rendue jeudi par la cour d'assises, notamment "de l'acquittement partiel d'Abdelkader Merah pour complicité d'assassinats et tentative d'assassinats en relation avec une entreprise terroriste".
Mohamed Merah "toujours seul"
Après cinq semaines d'un procès sous haute tension, la cour avait souligné que Mohamed Merah avait "toujours été seul" au moment où il a commis les sept assassinats. "S'il partageait bien les motivations" du djihadiste, "aucun élément de la procédure ne montre" qu'Abdelkader Merah "connaissait les objectifs visés et les crimes commis par son frère", a-t-elle dit.
Pour rappel, Mohamed Merah est mort le 22 mars 2012 après des échanges de coups de feu avec la police. Il était retranché dans son appartement de Toulouse, dans le sud-ouest de la France.
agences/cab