"Je vais aller à la justice, mais à la vraie justice. J'ai dit à mes avocats d'exprimer à la justice belge que je suis complètement disposé à collaborer", a expliqué, en français, le président déchu de l'exécutif catalan dans un entretien accordé à la télévision publique belge RTBF.
A l'opposé, la justice espagnole est "bien évidemment politisée", a-t-il encore souligné,
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Les élections régionales en ligne de mire
"Je suis prêt à être candidat (...) Il est possible de faire campagne de n'importe où", a-t-il déclaré durant son entretien.
"Nous nous considérons comme un gouvernement légitime. Ce n'est pas avec un gouvernement en prison que les élections seront neutres, indépendantes, normales", a encore ajouté Carles Puigdemont.
Mandat d'arrêt officiellement lancé
La justice espagnole a lancé vendredi soir un mandat d'arrêt européen contre le président catalan destitué Carles Puigdemont et quatre de ses "ministres" repliés en Belgique. Les cinq hommes ont refusé de comparaître devant le tribunal.
La justice belge "va étudier" le mandat d'arrêt émis par l'Espagne avant de le donner à un juge d'instruction, a indiqué un porte-parole du parquet fédéral belge, confirmant la réception du mandat.
agences/sey