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Pour James Foley, "Donald Trump est un président pour le peuple"

L'invité-e de Romain Clivaz
L'invité de Pietro Bugnon (vidéo) - James Foley, porte-parole des Republicans Overseas en Suisse / La Matinale / 9 min. / le 6 novembre 2017
Un an après l'élection de Donald Trump, James Foley, le porte-parole des "Republicans Overseas" en Suisse, dresse un premier bilan de ses premiers mois peu conventionnels à la tête de la première puissance mondiale.

Interrogé dans La Matinale sur les actions de Donald Trump depuis son arrivée à la présidence, James Foley se montre enthousiaste. Même si les résultats ne sont pas encore visibles sur le plan législatif, le républicain souligne les nombreuses nominations de juges fédéraux conservateurs ainsi que les changements de régulations que Donald Trump a déjà mis en place.

Alors que le président américain a décidé de retirer son pays des accords de Paris sur le climat, James Foley explique cette action par les promesses de campagne: "Trump a dit 'America First', mais l'accord de Paris n'est pas 'America First', il a donc tiré la prise."

Un président "pour le peuple"

Le porte-parole des "Republicans Overseas" vante la proximité du président avec son peuple. "On peut critiquer beaucoup de choses avec Trump, sans doute, mais son coeur est dans le bon sens, il est pour le peuple, il veut effectuer des changements pour bouger des choses aux Etats-Unis, notamment avec le système d'assurance santé et les taxes."

Sur la manière de gouverner, James Foley estime que "Donald Trump fait beaucoup de choses en dehors des moyens normaux, des tweets à 6 heures de matin, ça énerve beaucoup de gens parce qu'ils ne sont pas habitués à ce genre de comportement avec un président." Pourtant, "le peuple aime bien ça", même si cela peut paraître "non-présidentiel".

ebz

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Une victoire législative pour regagner la confiance

Pour regagner la confiance de l'opinion publique américaine, Donald Trump doit pouvoir s'appuyer sur une "victoire législative", indique James Foley.

Et d'ajouter que le principal obstacle avant cette victoire se trouve surtout au sein du Parti républicain, notamment au Sénat, avec les sénateurs républicains modérés, les RINO (Republicans in Name Only), qui défendent des positions centristes "puisqu'ils viennent d'Etats majoritairement démocrates".