"Elle est sortie", a déclaré un porte-parole du ministère espagnol de l'Intérieur, tandis que des chaînes de télévision montraient une voiture officielle du parlement catalan quitter l'enceinte de la prison pour femmes d'Alcala Meco située près de Madrid où elle avait passé la nuit.
Et ce à la veille d'une nouvelle journée de manifestations à Barcelone en faveur de la libération de dirigeants séparatistes incarcérés.
Contrôle judiciaire
D'un montant de 150'000 euros (173'600 francs), la caution réclamée à Carme Forcadell est six fois plus élevée que celle, de 25'000 euros, fixée pour cinq autres parlementaires.
Cette femme de 58 ans est placée sous contrôle judiciaire, celui-ci prévoyant la confiscation de son passeport, l'interdiction de sortie du territoire espagnol et l'obligation de se présenter une fois par semaine devant un juge.
Saisie de la Cour européenne des droits de l'Homme
Par ailleurs, Carme Forcadell et le président destitué de Catalogne Carles Puigdemont ont déposé une requête contre Madrid auprès de la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH), a indiqué la juridiction européenne. Quatre requêtes ont été déposées contre Madrid.
Carles Puigdemont se trouve actuellement en Belgique avec quatre ex-ministres de son gouvernement, dans l'attente de l'examen par la justice belge d'un mandat d'arrêt international émis par l'Espagne.
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agences/hend