La manifestation a duré environ deux heures. Cette mobilisation devait servir de test pour le mouvement indépendantiste, après l'échec de la déclaration unilatérale d'indépendance du 27 octobre et avant des élections cruciales pour la région convoquées le 21 décembre.
Sur les deux banderoles de tête écrites en catalan, on lisait "liberté pour les prisonniers politiques" et "nous sommes une république". Des proches des dirigeants incarcérés marchaient devant.
Selon les images de télévision, les manifestants ont empli toute une avenue débouchant sur la plage de Barcelone. Ils brandissaient des pancartes "SOS démocratie" et de nombreux drapeaux indépendantistes.
"Clameur commune"
Le président de l'exécutif catalan destitué, Carles Puigdemont - visé par un mandat d'arrêt européen à la demande de la justice espagnole - a appelé les indépendantistes à faire entendre une "clameur commune" lors de cette manifestation.
Lui-même se trouve à Bruxelles depuis le 30 octobre avec quatre ex-membres de son gouvernement.
ats/afp/lan
La maire de Barcelone accuse
De son côté, la maire de Barcelone, Ada Colau, a accusé samedi le gouvernement catalan destitué de Carles Puigdemont d'avoir mené la région "au désastre", en estimant que la majorité des Catalans "ne voulait pas" d'une déclaration d'indépendance.
"Nous voulons que les prisonniers soient libérés mais nous voulons aussi qu'un gouvernement irresponsable qui a conduit le pays au désastre affronte (ses responsabilités) et reconnaisse ses erreurs", a-t-elle dit, avant de participer à la grande manifestation à Barcelone pour la libération des dirigeants incarcérés.