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Au moins 50 civils tués dans des bombardements dans l'est de la Syrie

Les combats à Boukamal, dernier fief contrôlé par le groupe EI, ont fait fuir les civils. [AFP - Ammar Safarjalani/NURPHOTO]
Les combats à Boukamal, dernier fief contrôlé par le groupe EI, ont fait fuir les civils. - [AFP - Ammar Safarjalani/NURPHOTO]
Cinquante civils ont été tués dans les bombardements, notamment des frappes russes, qui ont visé depuis vendredi deux camps de déplacés dans l'est de la Syrie, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

Selon l'ONG, vingt enfants figurent parmi les victimes de ces bombardements qui ont pris pour cible deux camps de déplacés et des villages ayant accueilli des civils qui ont fui les combats à Boukamal, dernier fief urbain contrôlé par le groupe Etat islamique (EI) et situé près de la frontière irakienne.

Ces bombardements surviennent alors que les djihadistes ont repris le contrôle de Boukamal samedi après de violents combats et des attaques à la voiture piégée contre les forces du régime, soutenues par l'aviation russe, qui avaient annoncé jeudi avoir conquis la ville.

Perte de terrain

En 2014, à l'issue d'une percée fulgurante, les djihadistes s'étaient emparés de près de la moitié de la Syrie et de près d'un tiers de l'Irak voisin. Trois ans plus tard, l'EI a perdu quasiment tous les territoires dont il avait pris le contrôle.

afp/lan

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Un convoi d'aide entre dans la Ghouta orientale assiégée

Un convoi transportant de l'aide humanitaire destinée à des milliers de personnes est entré dimanche dans une ville de la Ghouta orientale, zone rebelle assiégée près de Damas en proie à une grave crise humanitaire, a annoncé la Croix-Rouge.

L'ONU a récemment tiré la sonnette d'alarme concernant la situation dans la Ghouta, où les quelque 400'000 habitants souffrent de graves pénuries de nourriture et de médicaments en raison d'un siège imposé depuis 2013 par les forces du régime de Bachar al-Assad.