"Je suis libre ici, si je veux voyager demain, je voyage", a déclaré Saad Hariri à une chaîne de télévision libanaise. Il répondait ainsi aux allégations du président libanais Michel Aoun qui avait déclaré que la liberté de Saad Hariri avait "été restreinte" en Arabie saoudite. Il s'agissait de sa première prise de position publique depuis sa démission.
Son retour au Liban se fait toujours attendre, alors que l'actuel président n'a pas accepté sa démission.
Crise politique
Son retrait du gouvernement a causé une nouvelle crise politique au Liban. "Je vais rentrer au Liban très bientôt afin d'entamer les procédures constitutionnelles nécessaires", a déclaré le Premier ministre au sujet de sa démission.
Sa volonté de se démettre de ses fonctions a été motivée par la "mainmise" de l'Iran et du Hezbollah, membre de son gouvernement, sur les affaires internes du Liban. Il a déclaré que par son acte il voulait créer "un choc positif" pour la politique de son pays.
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agences/ruff