Cette annonce a coïncidé avec une visite à Riyad du chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian qui a rencontré Saad Hariri, 47 ans, un protégé de l'Arabie saoudite. Le dirigeant libanais se trouve à Riyad depuis sa démission surprise le 4 novembre.
"En captivité"
Saad Hariri a annoncé sa démission un an après être parvenu à former un gouvernement avec le Hezbollah pro-iranien. Celle-ci a pris de court la classe politique libanaise et fait craindre une escalade des tensions entre les rivaux saoudien et iranien dans la région.
Même si Saad Hariri a assuré être "libre" et prêt à rentrer dans son pays "dans les prochains jours", le président libanais Michel Aoun n'a pas hésité à affirmer que le Liban le considérait "en captivité et détenu" à Riyad.
Mais jeudi, le ministre saoudien des Affaires étrangères Adel al-Jubeir a affirmé que "Hariri est ici de sa propre volonté et il peut partir quand il veut".
ats/pym