Outre la Russie, la Bolivie a voté contre la résolution du Japon. La Chine s'est abstenue. "La Russie nous fait perdre notre temps", a dénoncé l'ambassadrice américaine Nikki Haley, en soulignant qu'avec ses prises de position successives, "la Russie ne souhaitait pas trouver un terrain d'entente" avec ses partenaires du Conseil de sécurité.
Enquête sur des dizaines d'attaques
C'est la deuxième fois en deux jours que la Russie utilise son droit de veto au sein du Conseil de sécurité pour bloquer l'action internationale en Syrie, et la onzième fois depuis le début du conflit en 2011.
Moscou avait déjà opposé jeudi son veto contre un projet de résolution des Etats-Unis pour prolonger de deux ans le mandat de la commission d'enquête de l'ONU et de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OAIC), appelée mécanisme d'enquête conjoint (JIM). Son mandat prend fin ce vendredi.
Créé en 2015 sur une initiative américano-russe, le JIM enquête sur des dizaines d'attaques chimiques présumées.
ats/ami
Approuvé par douze pays
Le texte a été approuvé par 12 pays sur les 15 membres du Conseil de sécurité de l'ONU.
Mais une résolution doit obtenir neuf votes favorables et ne pas se voir opposer le veto de l'un des cinq membres permanents du Conseil de sécurité (Etats-Unis, France, Russie, Grande-Bretagne, Chine) pour être adoptée.