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Des empreintes sonores du sous-marin argentin disparu ont été détectées

Un bateau quitte la base navale de Mar del Plata en Argentine pour rejoindre les recherches du sous-marin San Juan, disparu le 15 novembre 2017. [Keystone - Marina Devo]
Un bateau quitte la base navale de Mar del Plata en Argentine pour rejoindre les recherches du sous-marin San Juan, disparu le 15 novembre 2017. - [Keystone - Marina Devo]
Lundi, le sonar de deux navires participant aux recherches du sous-marin argentin San Juan a détecté des bruits potentiellement liés au submersible. Ce dernier a disparu depuis mercredi avec 44 membres d'équipage à bord.

Les empreintes sonores, dont l'analyse devrait prendre quelques heures, "ont été enregistrées à 360 km (des côtes argentines) où la profondeur moyenne est de 200 mètres. Cela coïncide avec le chemin que devait prendre le sous-marin pour retourner à sa base", a déclaré le capitaine Enrique Balbi, lors d'une conférence de presse à Buenos Aires.

C'est la chaîne de télévision CNN, citant une source proche de la marine américaine, qui a la première fait état de bruits d'outils contre la coque d'un bâtiment.

Avarie communiquée mercredi

Le sous-marin avait signalé mercredi une avarie lors de sa dernière communication, une information passée sous silence jusqu'à lundi par la marine.

Le chef de la base navale de Mar del Plata Gabriel Galeazzi a mentionné "un problème de batteries, un court-circuit", qui ne donnait pas lieu au déclenchement d'une procédure d'urgence.

afp/duva

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Faux espoir

Les sept appels reçus samedi par des bases navales argentines, considérés par les autorités comme des appels de détresse venant du San Juan, n'étaient en fait pas le premier signe de vie tant espéré.

"Nous avons reçu le rapport de l'entreprise qui a analysé les signaux, les sept tentatives d'appel ne correspondent pas au téléphone satellitaire du sous-marin", a déclaré le capitaine Balbi.

D'intenses recherches

Les recherches se poursuivent dans une zone de 300 km de diamètre au large des côtes argentines, où une tempête sévit, soulevant des vagues de 5 à 7 mètres, ce qui rend plus ardu le travail de localisation par les 13 navires qui croisent au large des côtes de Patagonie pour retrouver le bâtiment.

Dix avions survolent également la zone autour de la dernière position communiquée mercredi par le San Juan, à 430 kilomètres des côtes de la Patagonie et de la péninsule de Valdés.