Avec cette rencontre à Sotchi, le président russe, principal soutien de Bachar al-Assad, cherche à préparer l'après-conflit, alors que le régime a repris une grande partie du territoire syrien aux rebelles et djihadistes ".
Il assure voir "une vraie chance" de mettre fin au conflit qui ravage la Syrie depuis 2011 et qui a fait plus de 330'000 morts et des millions de réfugiés.
Fermeté turque
De son côté, Recep Tayyip Erdogan a précisé que "l'exclusion des éléments terroristes, qui menacent l'unité politique et l'intégrité territoriale de la Syrie ainsi que notre sécurité nationale, continuera de faire partie des priorités de la Turquie". Il faisait référence au parti kurde syrien PYD et à son aile armée, les YPG.
Le président iranien Hassan Rohani a, lui, salué une rencontre "très utile", ajoutant que les ministres des Affaires étrangères et les responsables des services spéciaux des trois pays se rencontreraient avant la tenue du congrès.
ats/pym
L'opposition réunie à Ryad
Face à un régime conforté par ses succès militaires, l'opposition syrienne tente d'unifier ses positions. Ses principales factions ont entamé des négociations mercredi à Ryad en présence de l'émissaire des Nations unies pour la Syrie, Staffan de Mistura, qui a annoncé son intention de se rendre à Moscou jeudi.
L'objectif est de mettre sur pied une délégation unifiée pour représenter l'opposition aux pourparlers de Genève. Staffan de Mistura a jugé que cette conférence était "cruciale" pour relancer ces pourparlers en Suisse. "Je suis toujours optimiste, en particulier en ce moment".