Ils sont entendus par le Service national de douane judiciaire, chargé de l'enquête, ont précisé ces sources, confirmant une information de radio France Inter.
Les enquêteurs s'attachent à déterminer les liens qu'a pu entretenir, notamment avec l'EI, le cimentier, qui a fusionné en 2015 avec le suisse Holcim. Parmi les trois gardés à vue, se trouvent deux ex-directeurs du site, d'après des sources proches du dossier.
Investigations depuis juin
Des investigations ont été menées depuis juin. Elles s'attachent à déterminer si le géant du ciment a transmis de l'argent à certains groupes armés syriens, pour continuer à faire fonctionner en 2013 et 2014, malgré le conflit, la cimenterie de Jalabiya (nord de la Syrie).
Les enquêteurs cherchent aussi à savoir si des responsables en France ont eu connaissance de tels accords et du danger qu'ils ont pu faire courir aux employés syriens sur place.
Le groupe est aussi soupçonné d'avoir acheté du pétrole à différentes organisations djihadistes.
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