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Trois cadres de LafargeHolcim placés en garde à vue en France

L'entrée principale du cimentier LafargeHolcime à Paris. [afp - Martin Bureau]
L'entrée principale du cimentier LafargeHolcime à Paris. - [afp - Martin Bureau]
Trois cadres du cimentier LafargeHolcim ont été placés en garde à vue mercredi dans l'enquête sur des soupçons de financement indirect de groupes djihadistes en Syrie, dont le groupe Etat islamique (EI).

Ils sont entendus par le Service national de douane judiciaire, chargé de l'enquête, ont précisé ces sources, confirmant une information de radio France Inter.

Les enquêteurs s'attachent à déterminer les liens qu'a pu entretenir, notamment avec l'EI, le cimentier, qui a fusionné en 2015 avec le suisse Holcim. Parmi les trois gardés à vue, se trouvent deux ex-directeurs du site, d'après des sources proches du dossier.

Investigations depuis juin

Des investigations ont été menées depuis juin. Elles s'attachent à déterminer si le géant du ciment a transmis de l'argent à certains groupes armés syriens, pour continuer à faire fonctionner en 2013 et 2014, malgré le conflit, la cimenterie de Jalabiya (nord de la Syrie).

Les enquêteurs cherchent aussi à savoir si des responsables en France ont eu connaissance de tels accords et du danger qu'ils ont pu faire courir aux employés syriens sur place.

Le groupe est aussi soupçonné d'avoir acheté du pétrole à différentes organisations djihadistes.

afp/fme/sey

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