Dans une interview publiée dimanche soir par Le Figaro, Beat Hess admet qu'il y a eu des "erreurs inacceptables que le groupe regrette et condamne".
"C'est certes plus facile à dire avec le recul, mais le groupe s'est sûrement retiré trop tard de Syrie. Tout cela aurait dû être évité", poursuit-il.
Le groupe veut collaborer
"C'est une phase difficile. Mais j'ai pleinement confiance dans la justice française. Si nous pouvons l'aider, nous le ferons. Nos portes sont ouvertes", ajoute le groupe suisse.
La justice française enquête sur les conditions dans lesquelles le groupe français - absorbé en 2015 par le suisse Holcim pour former le géant du ciment LafargeHolcim - a maintenu en 2013-2014 ses activités en Syrie dans une zone de conflit, tenue notamment par le groupe Etat islamique (EI).
Selon des sources familières du dossier, une nouvelle vague d'interrogatoires de dirigeants ou anciens dirigeants du groupe, dont l'ex-PDG Bruno Lafont, est attendue la semaine prochaine.
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