Lors de la suspension des opérations jeudi, Juan Orlando Hernández était en tête avec 42,92% des voix devant Salvador Nasralla, un présentateur de télévision candidat de l'alliance de l'opposition contre la dictature, crédité de 41,42%, sur 94,31% des bulletins dépouillés.
En début de semaine le rapport de forces était inverse, ce qui a provoqué la colère de l'opposition qui a crié à la partialité du Tribunal suprême électoral (TSE). Le gouvernement a décrété vendredi l'état d'urgence pour 10 jours afin de mettre un terme aux manifestations de protestation.
Manifestations
Mais des dizaines de milliers de personnes ont tout de même pris part dimanche à d'importantes manifestations dans plusieurs villes du Honduras.
Le président Juan Orlando Hernández cherche à se faire réélire, mais sa candidature est contestée par l'opposition, car elle se fonde sur une décision controversée de la cour suprême l'autorisant à briguer un second mandat malgré l'interdiction de la constitution.
ats/rens