A Bruxelles, Theresa May et Jean-Claude Juncker se sont dits "confiants" sur une issue "positive" de la première phase de négociations du Brexit.
"Je suis aussi confiante sur le fait que nous allons conclure cela de façon positive", a déclaré la Première ministre britannique lors d'une brève déclaration après un déjeuner de travail avec Jean-Claude Juncker. Le chef de la Commission européenne a assuré que si les discussions n'ont pas abouti lundi, il espérait obtenir un accord "dans le courant de la semaine".
Trois dossiers prioritaires
Il reste "des différences" sur "deux ou trois questions", a reconnu Theresa May, venue en personne discuter avec Jean-Claude Juncker lundi, date limite fixée par les Européens pour obtenir des "progrès suffisants" dans les trois dossiers jugés prioritaires pour le divorce. Il s'agit de la facture du Brexit, du droit des ressortissants européens vivant au Royaume-Uni et de la gestion de la frontière irlandaise après le Brexit.
Selon le Financial Times, Londres et Dublin étaient parvenus lundi matin à un compromis sur la frontière entre la République d'Irlande et l'Irlande du Nord. Mais, cette fois selon The Telegraph, ce compromis a rapidement été remis en question en Irlande du Nord par le Parti unioniste démocrate (DUP). Or sa voix compte. Car c'est le DUP qui assure au parti conservateur de Theresa May une fragile majorité au Parlement de Westminster.
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Le Premier ministre irlandais Leo Varadkar s'est dit "surpris et déçu" de la marche arrière du gouvernement britannique. "C'est important d'écouter le DUP mais il y a d'autres partis en Irlande du nord", a commenté Leo Varadkar.
afp/ta