"Ces dernières années, des menaces résurgentes pour la santé et les droits sexuels et reproductifs des femmes ont émergé en Europe", souligne Nils Muiznieks, le commissaire aux droits de l'homme, dans ce rapport.
Ce dernier pointe les "mauvais élèves" européens et émet une série de recommandations aux Etats membres.
Une dizaine de pays épinglés
Le texte épingle pêle-mêle l'Arménie, la Géorgie, la Macédoine, la Russie et la Slovaquie qui ont adopté récemment "des mesures renforçant les critères à remplir pour les femmes afin d'avoir accès à l'avortement". Le document rappelle aussi qu'en Pologne, "une loi a réintroduit l'obligation d'obtenir une prescription médicale pour accéder à un moyen de contraception d'urgence".
Le document pointe également des juridictions en Irlande du Nord, Irlande, Andorre, au Liechtenstein, à Malte, Monaco et Saint-Marin pour leur législation "hautement restrictive" en matière d'accès à l'avortement, qui n'est souvent autorisé qu'en cas de risque pour la vie de la mère ou de viol.
ats/rens