Ankara et Athènes coopèrent étroitement depuis le pacte conclu en mars 2016 avec l'UE, qui a considérablement limité le nombre d'arrivées de réfugiés en Grèce depuis les côtes turques.
Toutefois, le président turc s'est de nouveau plaint jeudi que "les promesses de l'Union européenne ne soient pas encore réalisées en matière d'aide économique" alors que la Turquie "respecte" ses engagements.
Sourcils froncés
Dès mercredi soir, les sourcils s'étaient froncés à Athènes après une interview d'Erdogan dans laquelle il demandait "la révision du traité de Lausanne de 1923" qui régit les frontières en Europe et au Moyen Orient.
"Il faut une mise à jour, dans ce traité il y a des questions en suspens et des choses incompréhensibles, il a été signé il y a 94 ans", a-t-il répété lors d'un entretien avec le président de la République grecque Prokopis Pavlopoulos.
"Le traité n'est pas négociable, il n'a besoin ni de révision ni de mise à jour", a rétorqué fermement le leader grec.
ats/rens