Les autorités vont délivrer dès à présent les permis d'exploitation, assurent les autorités. "C'est un moment clé dans le développement de l'économie culturelle dans le pays", a déclaré le ministre saoudienne de la Culture Awad al-Awad dans le communiqué.
Le mufti condamne
Dans le cadre d'un ambitieux plan de réformes économiques et sociales soutenu par le prince héritier Mohammed ben Salmane, le gouvernement tente de promouvoir des formes de divertissement - concerts, spectacles, cinémas - dans le royaume malgré l'opposition des milieux ultraconservateurs.
En janvier, le mufti d'Arabie saoudite s'était insurgé contre la possible ouverture de salles de cinéma, affirmant qu'elles seraient sources de "dépravation" car elles favorisent la mixité.
Parmi les autres réformes sociétales, Ryad a annoncé en septembre la fin de l'interdiction de conduire pour les femmes à partir de juin 2018.
afp/jc
Des productions reconnues
Même si les salles étaient interdites, le cinéma saoudien commence à être reconnu internationalement. La comédie romantique "Barakah Meets Barakah" de Mahmoud Sabbagh a ainsi été projetée à la Berlinale tandis que "Wadjda" de Haifaa Al-Mansour a été en 2013 le premier film national à participer aux Oscars du meilleur film étranger.