Convoqué fin novembre et représenté par son trésorier Wallerand de Saint-Just, le parti extrême droite a été mis en examen pour complicité et recel d’abus de confiance par les magistrats.
L'enquête avait été ouverte en 2015 pour des soupçons d'emplois fictifs vise plusieurs eurodéputés du Front national. L'Office européen de lutte anti-fraude les soupçonne d'avoir rémunéré avec leur enveloppe parlementaire une vingtaine d'assistants, qui travaillaient en fait pour le parti et non pour des activités en lien avec le Parlement européen.
Marine Le Pen déjà mise en examen
En juin, la présidente du parti Marine Le Pen avait déjà été mise en examen dans cette affaire pour abus de confiance et complicité d'abus de confiance. Convoquée par les juges, elle n'avait pas répondu aux questions. Des perquisitions avaient aussi été menées.
Le Parlement européen estime à près de 5 millions d’euros le préjudice global subi.
boi