Jusqu'ici, les Etats-Unis affirmaient que toute négociation ne pouvait porter que sur la dénucléarisation de la péninsule coréenne.
"Ils ont bien trop investi là-dedans", a estimé Rex Tillerson au sujet du développement de missiles intercontinentaux et d'armes nucléaires par le régime de Pyongyang.
"Nous avons dit, du côté diplomatique, que nous sommes prêts à discuter dès que la Corée du Nord voudra discuter", a-t-il expliqué. "Nous sommes prêts à tenir une première réunion sans condition préalable."
Discussion dans le calme
Rex Tillerson a toutefois rappelé, comme par le passé, que des discussions ne pourraient intervenir qu'après "une période de calme".
"Il serait difficile de parler si au milieu de notre discussion vous décidez de tester un autre engin", a-t-il estimé, rappelant les nombreux essais balistiques et nucléaires nord-coréens des derniers mois.
afp/prz
La Corée du Nord veut devenir "la puissance nucléaire la plus forte"
Dans un discours devant des employés du programme balistique, le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un a déclaré mardi que son pays "allait de l'avant victorieusement et allait devenir la puissance nucléaire et militaire la plus forte au monde", selon l'agence de presse officielle nord-coréenne KCNA.
Le 28 novembre, Pyongyang avait lancé un missile balistique intercontinental (ICBM) capable selon des experts d'atteindre le territoire continental des Etats-Unis. Le dirigeant nord-coréen avait alors affirmé que son pays était désormais un Etat nucléaire à part entière.