Cette décision pourrait l'éliminer de la course à l'élection présidentielle d'octobre. Le tribunal chargé du dossier a fixé la date du jugement en appel de l'icône de la gauche au 24 janvier, à Porto Alegre. La décision doit être prise de façon collégiale par trois juges et la présence de l'accusé n'est pas obligatoire lors de l'audience.
En juillet dernier, Lula avait été condamné à neuf ans et six mois de prison pour "corruption passive et blanchiment d'argent" par le juge Sergio Moro, son ennemi intime qui l'avait néanmoins laissé en liberté dans l'attente de son jugement en appel.
Eviter un traumatisme
Le magistrat avait alors invoqué "le traumatisme" que représenterait pour le Brésil l'incarcération d'un ex-président.
Le juge Moro, figure emblématique de la lutte anticorruption au Brésil pour son rôle dans la gigantesque enquête "Lavage express", avait reconnu Lula coupable d'avoir reçu un triplex dans une ville balnéaire en guise de pot-de-vin de la part de l'entreprise de bâtiment OAS.
afp/br
Toujours favori
En tête des intentions de vote malgré toutes les accusations qui pèsent contre lui, l'ancien ouvrier métallurgiste pourrait être empêché de se présenter en cas de condamnation en deuxième instance.
Si sa condamnation est confirmée, les avocats de Lula pourront interjeter de nouveau appel auprès d'instances supérieures.