"Trois ans et demi de sanctions économiques contre la Russie. Et cela va continuer en raison d'une mise en oeuvre insuffisante des accords de Minsk", a ajouté son porte-parole Preben Aamann sur le même réseau social. Il a rappelé que les Européens avaient conditionné la levée des sanctions à des progrès sur le cessez-le-feu prévu dans ces accords conclus en 2015.
La chancelière allemande Angela Merkel, qui avait parrainé les pourparlers de Minsk avec son homologue français François Hollande, estime, elle aussi , qu'il n'y a pas suffisamment de progrès pour mettre fin aux sanctions.
Une décision des 28
La décision, prise au cours d'un sommet européen à Bruxelles, devra encore être officiellement adoptée par les 28 pays de l'UE, probablement dès la semaine prochaine, selon deux sources européennes.
Ces sanctions touchent des banques, des entreprises de défense et des compagnies pétrolières russes, et interdisent aux Européens les investissements financiers en Russie.
afp/cpi
La raison des sanctions
L'annexion de la Crimée par la Russie, suivie par l'offensive de rebelles prorusses dans l'est de l'Ukraine, a incité l'UE à décider de premières sanctions à l'été 2014, au plus fort de la crise ukrainienne.
Moscou avait répliqué en décrétant un embargo sur les produits agricoles européens.
Le conflit, qui a connu récemment un regain, a fait plus de 10'000 morts malgré l'accord trouvé à Minsk en 2015 censé instaurer une trêve.
Kiev et les Occidentaux accusent la Russie de soutenir les rebelles séparatistes, notamment en leur fournissant des armes, ce que Moscou dément catégoriquement.