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Un pic de pollution force la fermeture des écoles primaires en Iran

Vue générale de Téhéran (Iran), le 17 décembre 2017. [Keystone - STR]
Vue générale de Téhéran, le 17 décembre 2017. - [Keystone - STR]
Dimanche, les écoles primaires de Téhéran et de plusieurs autres villes iraniennes étaient fermées en raison d'un pic de pollution dans l'air. Les autorités ont recommandé aux personnes sensibles de ne pas sortir.

La fermeture des écoles pourrait être étendue jusqu'à lundi. Dans la capitale, la pollution de l'air atteint des niveaux très élevés depuis plusieurs jours. Dimanche matin, la concentration en taux de particules atteignait 185 μg/m3 dans le sud de Téhéran et 174 dans le centre alors que l'OMS recommande un taux inférieur à 25 μg/m3 en moyenne sur 24 heures.

Les autorités de la province de Téhéran ont également ordonné la fermeture des mines et des cimenteries pour la journée de lundi et renforcé les restrictions à la circulation imposées habituellement dans le centre de la capitale.

Une période critique

Tous les ans à cette période de l'année, la pollution atteint des pics à Téhéran, agglomération qui s'étage entre 1400 et 1800 mètres, en raison du phénomène dit de l'"inversion thermique", où l'air froid empêche l'air chaud et pollué de se dégager. Cette année, l'absence de pluie depuis le début de l'automne a encore accentué la pollution.

ats/duva

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La faute aux véhicules polluants

Selon les médias iraniens, la pollution à Téhéran, embouteillée de manière quasi-permanente, est provoquée à 80% par les gaz d'échappement de quelque cinq millions de véhicules, souvent dépourvus de pots catalytiques, et de trois millions et demie de motocyclettes, encore plus polluantes que les voitures car dotées d'un moteur à carburateur.