Le juge fédéral George Daniels a estimé jeudi que l'ONG anti-corruption à l'origine de la plainte, Citizens for Responsibility and Ethics in Washington (CREW) ne représentait aucune "victime" de cette éventuelle violation de la loi et n'avait donc pas matière à poursuites.
Il a aussi souligné que c'était au Congrès, et non à la justice, de trancher si un président pouvait "continuer à percevoir des revenus de ses affaires avec des gouvernements étrangers sans l'autorisation du Congrès".
Plainte déposée en janvier
L'ONG avait déposé sa plainte en janvier dernier, juste après l'investiture du milliardaire à la présidence américaine, avec l'appui d'éminents juristes et spécialistes du droit constitutionnel américain.
Ils accusaient Donald Trump de violer la "clause sur les émoluments" de la Constitution américaine en continuant à percevoir "de l'argent et des faveurs de gouvernements étrangers, de clients de ses hôtels, de baux immobiliers et de transactions immobilières à l'étranger".
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afp/ptur