Le leader du Junts per Catalunya s'est exilé à Bruxelles après la proclamation unilatérale d'indépendance du 27 octobre ayant entraîné la dissolution de l'exécutif qu'il présidait.
Même si Madrid a renoncé depuis au mandat d'arrêt européen qui le visait, il fait toujours l'objet d'un mandat d'arrêt en Espagne pour avoir organisé le référendum d'indépendance du 1er octobre jugé illégal par les autorités centrales puis proclamé l'indépendance de la région.
Dialogue hypothétique
Avec 70 sièges, les partis séparatistes ont obtenu jeudi la majorité absolue des sièges au Parlement régional lors des législatives anticipées, mais on ignore si Carles Puigdemont et les dirigeants du mouvement placés en détention pourront y siéger.
Vendredi, Mariano Rajoy s'est dit ouvert à un dialogue mais le président du gouvernement espagnol a implicitement rejeté la perspective d'une rencontre rapide avec Carles Puigdemont, disant attendre l'issue des procédures post-électorales.
reuters/pym
Négociations après les Fêtes
Les négociations sur la formation d'un nouvel exécutif devraient débuter après les fêtes de fin d'année, soit à partir du 6 janvier. La nouvelle assemblée de Catalogne devra voter la confiance au nouvel exécutif d'ici au 8 février.