Treize opposants ont recouvré la liberté samedi, leur peine devrait être commuée en travaux d'intérêt général ou en indemnisation des victimes.
Selon des associations de défense des droits de l'homme, 268 militants ou proches de l'opposition seraient détenus au Venezuela. Le président Nicolas Maduro réfute le terme de réfugiés politiques, il parle de militants légalement incarcérés pour violence et subversion.
Un régime autoritaire
La présidente de l'Assemblée nationale constituante Delcy Rodriguez a ajouté que l'ANC demandait parallèlement l'expulsion de deux diplomates de haut rang, un ambassadeur brésilien et un chargé d'affaires canadien, devenus "personae non gratae" en raison de leurs critiques sur la situation des droits de l'homme dans le pays sud-américain. La date de leur expulsion n'est pas annoncée
Le gouvernement brésilien dénonce "le caractère autoritaire" de l'administration Maduro et annonce des mesures de réciprocité.
ats/lby
Sanctions canadiennes
Le gouvernement canadien avait décidé vendredi de geler les avoirs vénézuéliens au Canada et d'interdire sur son territoire 52 responsables de différents pays, Venezuela, Russie et Soudan du Sud, qu'il accuse d'être corrompus ou liés à des violations des droits de l'homme.
La présidente de l'Assemblée constituante vénézuélienne accuse le chargé d'affaires Craig Kowalik, qui sera expulsé, d'"ingérence permanente, insistante, grossière et vulgaire dans les affaires intérieures du Vénézuela".
Critiques brésiliennes
Le gouvernement brésilien estime que l'admnistration de Nicolas Maudra manque "d'aptitude pour tout type de dialogue". Le Mercosur, dont fait partie le Brésil aux côtés de l'Argentine, du Paraguay et de l'Uruguay, avait appelé jeudi le Venezuela à libérer ses prisonniers politiques et à respecter les droits de l'Homme. En août dernier, Le Mercosur avait suspendu le Venezuela, suite à la profonde crise politique et le naufrage économique qu'il traversait.