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L'armée nigériane repousse un assaut de Boko Haram à Maiduguri

Des soldats nigérians montent la garde devant un camp pour les personnes déplacées, aux alentours de la ville de Maiduguri (image d'illustration). [Akintunde Akinleye]
Des soldats nigérians montent la garde devant un camp pour les personnes déplacées, aux alentours de la ville de Maiduguri (image d'illustration). - [Akintunde Akinleye]
Le groupe djihadiste Boko Haram a lancé lundi soir une attaque contre Maiduguri, capitale de l'Etat du Borno au nord-est du Nigeria. L'assaut a été repoussé après d'intenses échanges de tirs avec l'armée.

Vers 17h30, des combattants djihadistes ont attaqué plusieurs barrages militaires entourant Maiduguri à l'aide de pick-ups armés. L'armée a aussitôt riposté, engageant un combat de plus d'une heure, selon des sources sécuritaires.

"Il ne fait aucun doute qu'ils ont tenté d'éliminer les postes de contrôle pour pouvoir entrer dans la ville" a déclaré un officier sur place.

Les échanges de tirs ont duré jusqu'à 19h30 environ et ont semé la panique chez les habitants qui se sont réfugiés au centre de la ville. Aucun bilan de victimes n'a encore pu être établi.

Une région en alerte permanente

La sécurité avait été renforcée à Maiduguri pour le week-end de Noël et la police avait mis en garde la population contre d'éventuelles attaques.

Depuis son émergence il y a huit ans, Boko Haram, qui sévit au Nigeria mais aussi dans les pays voisins comme le Cameroun, le Niger et le Tchad, a provoqué la mort d'au moins 20'000 personnes.

afp/jop

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Deux attaques lundi

Un peu plus tôt dans l'après-midi, une attaque contre un poste militaire dans l'Etat voisin de Yobe a fait 10 morts parmi les insurgés, selon un membre des milices civiles.

"Les soldats ont tué 10 terroristes et ont récupéré quatre de leur pick-ups, alors que les autres sont parvenus à s'enfuir", a-t-il expliqué à l'AFP.

Ces deux derniers mois, Boko Haram a multiplié les attaques contre des villages, les attentats-suicides et les raids sur les postes militaires.