Membre le plus pauvre, critiquée pour son inefficacité face à une corruption endémique, la Bulgarie mise aussi sur sa première présidence du Conseil pour améliorer son image.
Entrée dans l'Union en 2007, elle cherche à convaincre qu'elle est enfin digne d'intégrer l'espace Schengen et, à plus long terme, la zone euro.
Six mois de présidence réussie plaideraient en faveur de ce pays de 7,1 millions d'habitants, à l'histoire agitée depuis la chute du communisme mais qui a retrouvé une certaine stabilité sous la houlette du Premier ministre de centre-droit Boïko Borissov.
Attitude conciliante
Contrairement aux pays du groupe de Visegrad (Pologne, République Tchèque, Hongrie et Slovaquie), la Bulgarie ne s'est pas opposée à la politique de relocalisation des réfugiés au sein de l'Union, même si les discours de rejet de l'immigration imprègnent la scène politique nationale.
Fort de cette attitude conciliante, le gouvernement de Boïko Borissov se voit en médiateur sur les sujets les plus épineux.
ats/kg