Jusqu'à présent, Pékin autorisait le commerce d'objets en ivoire acquis avant 1975, année de l'adoption de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES), et accompagnés des certificats adéquats.
Mais les ONG de défense de l'environnement ont cependant toujours estimé que cette ouverture du marché encourageait le trafic illégal.
Cette interdiction devrait entraîner la fermeture de 172 usines et magasins liés au commerce de l'ivoire.
Décision saluée
Peter Knights, directeur de WildAid, salue ainsi "la plus importante mesure unilatérale contre le braconnage des éléphants", déplorant toutefois que l'interdiction ne s'applique pas à Hong Kong.
Le braconnage est un facteur majeur du déclin des éléphants d'Afrique, dont 30'000 individus sont massacrés chaque année. D'après le WWF, il restait environ 415'000 éléphants sur le continent à la fin 2016, contre trois à cinq millions au début du 20e siècle.
ats/jop