Donald Trump a en effet renoncé à saisir la Cour suprême pour qu'elle annule les jugements qui entravaient sa décision du mois de juillet d'interdire aux transgenres d'entrer dans l'armée.
Le président américain justifiait ce choix par les coûts "médicaux démesurés et le désordre" qui pourraient résulter de l'engagement de transgenres.
Le Pentagone avait levé en 2016, sous la présidence de Barack Obama, l'interdiction faites aux personnes ouvertement transgenres de s'engager dans l'armée américaine.
"Une grande nouvelle"
La mesure, qui fait suite à celle de 2011 autorisant les homosexuels déclarés à porter l'uniforme, aurait dû entrer en vigueur dans le courant de l'année, mais le secrétaire à la Défense, James Mattis, a décidé le 30 juin dernier de la repousser de six mois.
Jennifer Levi, une avocate du groupe LGBT GLAD, a salué comme "une grande nouvelle" l'annonce du gouvernement américain. L'interdiction, a-t-elle dit, "n'était pas une bonne chose ni pour l'armée ni pour notre pays".
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