Ces décisions, adoptées jeudi soir par le gouvernement, font partie des mesures prises avant la saison 2018 visant à rendre la montagne plus sûre.
Fin avril, l'alpiniste suisse Ueli Steck s'est tué lors d'une escalade en solo sur le mont Nuptse, face à l'Everest. Dix autres alpinistes sont morts sur l'Everest en 2017.
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Cette interdiction devrait susciter la colère des grimpeurs en solitaire qui incriminent pour les risques d'accidents plutôt l'augmentation des expéditions commerciales, qui créent selon eux des embouteillages sur le Toit du monde.
Discrimination
Parallèlement, l'interdiction faite à certains handicapés est jugée discriminatoire. De nombreuses personnes soucieuses de surmonter un handicap tentent l'ascension de l'Everest.
Un Néo-Zélandais, Mark Inglis, qui avait perdu ses deux jambes, est devenu en 2006 le premier double amputé à atteindre le sommet de l'Everest (8848 m). Un aveugle, l'Américain Erik Weihenmayer, avait accompli le même exploit en 2001.
afp/fme
Nombre record de permis délivrés pour l'Everest
Les pics et sentiers de ce pays himalayen, qui abrite huit des 14 sommets dépassant 8000 mètres dans le monde, attirent chaque année des touristes du monde entier.
Le Népal a émis cette saison un nombre record de 373 permis pour gravir l'Everest. Dans le même temps, 136 ont été accordés du côté tibétain pour grimper la face Nord de l'Everest.
Les expéditions au sommet se faisant généralement avec l'aide d'au moins un des guides népalais, les Sherpas, cela portait à près de 750 le nombre d'alpinistes attendus sur l'Everest.