Les médias officiels de Corée du Nord ont "déclaré que le Nord rouvrirait le canal de communication avec le Sud à 15h30 (7h30, heure suisse) aujourd'hui", a dit Ri Son-Gwon, un porte-parole du ministère de l'Unification.
"Conformément à une décision du leadership, nous allons établir un contact rapproché avec la Corée du Sud de manière sincère et fidèle", a précisé Ri Son-Gwon, cité par l'agence sud-coréenne Yonhap. Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un a également "salué" le soutien apporté par Séoul à sa proposition de paix, a ajouté le chef du Comité nord-coréen pour la réunification pacifique de la Corée.
Discussions le 9 janvier
Kim Jong-Un s'est servi lundi de son adresse à la nation du Nouvel An pour avertir qu'il avait en permanence à sa portée le "bouton" atomique tout en tendant la main au Sud. Il a évoqué la possibilité de discussions et expliqué que Pyongyang pourrait participer aux Jeux olympiques d'hiver de Pyeongchang, en Corée du Sud.
En réponse, Séoul a proposé la tenue de pourparlers à haut niveau le 9 janvier à Panmunjom, village frontalier où fut signé le cessez-le-feu de la guerre de Corée (1950-53).
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afp/ta
Trump dit avoir un "plus gros" bouton nucléaire
Le président américain Donald Trump a d'abord réagi sur son compte Twitter en doutant des intentions du régime de Pyongyang. "Rocket man veut maintenant parler à la Corée du Sud pour la première fois. C'est peut-être une bonne nouvelle, peut-être pas. Nous verrons."
Toujours sur Twitter, Donald Trump a ensuite menacé la Corée du Nord en disant avoir un bouton nucléaire "plus gros et plus puissant" que celui de Kim Jong-Un.
L'ambassadrice américaine à l'ONU, Nikki Haley avait auparavant jugé que cette tentative de renouer le dialogue intercoréen ne constituait qu'un simple "rafistolage".